Après quelques réalisations en autodidacte divers et variés, j’ai réfléchi assez fort pour trouver un moyen de rentabiliser les achats dispendieux de gouges à bois. Je me suis vite rendu compte que ce n’était pas en essayant de vendre des bougeoirs ou des toupies que j’allais devenir riche … et lors d’une session de réflexion intense avec moi même je me suis souvenu de cet adage : « Le sexe fait vendre ».
Voilà comment est née Woodland Pleasure, a collection of eco-friendly handmade toys for adults (en résumé, des godemichets en bois).
Le suspense s’arrête là puisque après quelques mois d’existence, la boutique n’est plus en ligne. Les ressources sur internet quand aux tenants et aboutissants de la réalisation de jouets sexuels en bois sont étrangement inexistants.
Quelles essences de bois privilégier ? Quelles formes seront les plus adéquats ? Quelle type de finition appliquer ? En bref un lot de questions passionnantes mais sans réponses claires qui entraineront la fin du projet.
Et autant avouer qu’il est assez compliqué de trouver un panel large de personne pour m’aider dans la partie recherche et développement.
J’ai quand même pris du plaisir à construire une image de marque avec une boutique en ligne assez aboutie qui aura généré une quinzaine de vente. J’ai même cousu à la machine des pochettes dans un tissu très doux pour chacun des jouets vendu , bien que la couture ne soit pas du tout mon activité de prédilection. Et surtout mon niveau au tour à bois a sensiblement augmenté ce qui fait de ce projet une vraie réussite finalement.
Évidement pour avoir des notes 5 étoiles avec une toute nouvelle boutique et qui plus est sur un segment comme celui ci où les acheteurs ne veulent justement que personne n’ai connaissance de leur achat, il a fallu ruser un peu. Quelques échantillons à une blogueuse du secteur et ça fonctionne.